Après des mois de négociations, la Grande-Bretagne et l’UE tentent toujours de conclure un accord commercial. Le temps presse pour que les deux parties parviennent à un accord, ce qui provoque la frustration de plusieurs gouvernements européens. Ils craignent de ne pas avoir assez de temps pour préparer leurs pays à un « non » Brexit.

Préparer le futur

En conséquence, ils sont prêts à exiger que la Commission européenne publie ses plans de non-acceptation d’un accord, qui ont été jusqu’à présent gardés secrets.

La France, la Belgique et les Pays-Bas semblent mener les appels à la publication du document.

Ces États sont les plus préoccupés par les droits de pêche après Brexit, car leur industrie de la pêche dépend de l’accès aux eaux britanniques.

Les trois pays craignent que les entreprises et les communautés de pêcheurs soient touchées par les perturbations économiques sans que l’UE ne mette en place des mesures d’urgence pour minimiser les effets d’un refus d’accord.

La pêche reste un point de friction majeur dans les discussions, le Royaume-Uni cherchant à négocier une plus grande part de ses propres eaux.

Des négociations à l’arrêt

Mais l’UE est déterminée à maintenir le statu quo, le Président de la République Emmanuel Macron se montrant particulièrement loquace à ce sujet.

Les négociations commerciales de Brexit ont été plongées dans le chaos aujourd’hui après que Michel Barnier ait été contraint de suspendre les querelles lorsqu’un membre de son équipe a été testé positif au coronavirus.

Le diplomate a déclaré avoir convenu avec le négociateur britannique Lord Frost d’abandonner toute négociation de haut niveau car le temps presse pour parvenir à un accord.

Sur Twitter, le Français a déclaré : « Un des négociateurs de mon équipe a été testé positif pour le COVID-19. Avec David Frost, nous avons décidé de suspendre les négociations à notre niveau pour une courte période. Les équipes continueront leur travail dans le respect des lignes directrices. »

Et Lord Frost d’ajouter : « Je suis en contact étroit avec Michel Barnier à propos de la situation.

« La santé de nos équipes passe avant tout. Je tiens à remercier la Commission européenne pour son aide et son soutien immédiats« .