Paris et d’autres villes françaises seront soumises à un couvre-feu nocturne à partir de samedi pour tenter de ralentir la propagation du coronavirus, a annoncé mercredi le président français Emmanuel Macron.
Le couvre-feu de 21 heures à 6 heures du matin s’appliquera également à Aix-en-Provence, Marseille, Grenoble, Montpellier, Toulouse, Saint Etienne, Lille et Lyon, a-t-il déclaré.
Du côté de l’Allemagne
En Allemagne, Angela Merkel et les premiers ministres des 16 États fédéraux du pays ont convenu d’une nouvelle règle selon laquelle les villes ou les régions où les taux d’infection augmentent rapidement devront imposer un couvre-feu de 23 heures pour les bars et les restaurants.
Selon l’accord de mercredi, le seuil à partir duquel des mesures plus sévères, qui comprennent également des restrictions plus strictes sur les rassemblements privés, entrent en vigueur sera abaissé à 35 nouvelles infections pour 100 000 personnes sur sept jours, contre 50 auparavant.
Un couvre-feu de 23 heures avait déjà été imposé pour les bars, les restaurants et les établissements sans licence dans la capitale, Berlin, qui impose pour la première fois depuis plus de 70 ans une heure de fermeture des débits de boissons.
Du côté de l’Italie
L’Italie a signalé 7 332 nouveaux cas en 24 heures mercredi, dépassant son précédent record de 6 557 cas le 21 mars, avant que des tests à grande échelle ne soient disponibles. Il y a eu 43 décès.
Un conseiller sanitaire du gouvernement a déclaré que les nouveaux cas pourraient éclipser 16 000 par jour d’ici novembre. Pendant ce temps, Carlo Palermo, le chef d’un syndicat de médecins, a averti que si le taux journalier atteignait le même niveau qu’en France, les hôpitaux du pays ne pourraient pas faire face pendant plus de deux mois.
En Italie, les masques sont devenus obligatoires à l’extérieur la semaine dernière et sont désormais conseillés à l’intérieur lorsque les familles sont ensemble ou avec des invités, qui devraient être limités à six. Les restaurants et les bars doivent fermer à minuit. Les cas ont fait un bond en avant depuis la reprise de l’activité économique après les vacances d’été, de nombreux experts accusant les transports publics bondés.