Au cours d’une série de négociations laborieuses lors du sommet européen, M. Macron a fini par taper du poing sur la table, les opposants à l’accord ayant d’abord refusé de revenir sur leurs positions.

Un rôle central qui a eu des conséquences positives

Bien que le président français ait été considéré comme l’un des principaux médiateurs, le sommet s’est finalement conclu sur un compromis entre les bénéficiaires, dont la France, et les pays fiscalement conservateurs sur le montant des fonds dédiés à ce plan global de sauvetage et de relance économique.

Le fonds de sauvetage des coronavirus devrait permettre à la France de recevoir au moins 40 milliards d’euros de subventions pour aider à sa relance économique. Selon M. Macron, il ne coûtera pas un centime aux contribuables de son pays, car l’accord stipule que l’UE pourra prélever des impôts « sur les grandes entreprises et les acteurs internationaux qui ne jouent pas le jeu ».

Un accord négocié pour sauver des pays en situation économique tendue

Ce paquet de prêts et de subventions est destiné aux pays les plus touchés par la pandémie. Parmi les autres économies touchées par le virus, citons la Roumanie, la Grèce, l’Espagne, l’Italie, la Pologne et la Hongrie. Ces pays devraient tous recevoir un fonds non remboursable plus important que celui de la France. L’Italie, le pays le plus touché, s’attend à recevoir 81 milliards d’euros de subventions.

Du côté de la France, les derniers rebondissements au niveau du changement de gouvernement ont certainement joués en faveur du président français. En effet, bien que la nomination de M. Castex en tant que nouveau premier ministre incarne un changement de direction pour le gouvernement, les analystes doutent qu’il y ait une réelle différence entre le nouveau Premier ministre et l’ancien. Castex est considéré comme faisant partie de la classe politique traditionnelle de la France et on le croit plus à droite que son prédécesseur.